I. Quelle relation entretenez vous avec votre famille?
J’ai une grande famille, mais malheureusement avec le temps, nous nous sommes éloignés. Mes frères et sœurs sont aux quatre coins du Monde. Ma mère est morte d’un cancer il y a une dizaine d’années. Mon père est atteint de la maladie d’Alzheimer, il ne me reconnaît plus. J’avais une femme qui portait mon enfant dans son ventre, mais… la vie n’avait plus besoin d’eux.
II. Quels sont vos souvenirs les plus marquant?
Mon souvenir le plus marquant est un cauchemar qui me poursuit toutes les nuits quand j’arrive à m’endormir. Je revois la scène : Moi et ma femme, nous avions fait une sortie au cinéma, quand un homme me prit par surprise et me plaqua contre le premier mur avant de m’asséner un coup de revolver en pleine face. Il ne s’arrêta pas à ça, voulant tout ce que nous avions sur nous. Ma femme, étant sans défense, lui donna ce qu’il voulait. Au moment de partir, il l’a remercia d’un coup de couteau dans le ventre avant de s’enfuir. J’ai assisté à ça. J’ai rampé, et j’ai pu assisté à la mort de ma femme portant notre enfant. Ils étaient là, dans mes bras, alors que je n’avais pas pu les protéger.
III. Avez-vous fait face à des maladies, décès ou autres situations semblables?
Oui, beaucoup trop.
IV. Et l'amour, qu'avez vous à en dire?
Le plus beau sentiment au Monde ? Non l’amour, c’est un espoir, et l’espoir est un leurre dans notre vie. Nous pensons que l’amour peut nous apporter notre liberté, mais en vérité, elle nous apporte notre propre mort.
V. Avez-vous un animal de compagnie? Où l'avez vous laissé?
Non. J’ai toujours aimé les chiens, et principalement les bergers allemands. Mon père avait cette race là pour aller à la chasse. Je l’accompagnai souvent, c’est comme ça que j’ai pu apprendre le tir à l’arc. En étant adolescent, j’ai fais des compétition d’arc, et je dois dire que je suis pas vraiment mauvais, au contraire.
VI. Quel était votre quotidien avant la croisière ?
Avant la mort de ma femme, j’avais une vie ordinaire. J’avais une entreprise d’import-export, et je pensais que ma vie allait être comme je l’avais imaginé. Ma femme est morte il y 2ans, je ne suis pas reconstruis depuis, je ne le serai jamais. La seule chose qui me faisait vivre était la vengeance. En effet, lors du drame, l’assassin des amours de ma vie laissa une preuve de son passage. Après avoir cherché pendant de longs mois, j’ai retrouvé son identité, puis sa trace. Chaque jour, chaque putain de jour, je le regardai rentrer chez lui comme si de rien était alors que moi, dans ma voiture, j’étais entre la tristesse, le désarroi, la colère et la vengeance. Puis, il y a eu ce courrier, cette croisière. Ce fût le signe. Je savais que cela allait être ma porte de sortie : ma liberté. J’ai fais les choses bien, et le soir avant de partir pour la croisière, je me suis occupé de l’assassin de ma famille. Il est mort. Je l’ai tué de mes propres mains. Je suis vengé, mais le pire dans tout ça, c’est que je suis toujours aussi mal… Je fuis la ville, je fuis le Monde. A tel point que lorsque j’ai embarqué dans ce bateau de croisière, je n’ai pas donné mon nom, mais celui de l’homme que j’ai tué.
VII. Quelle est votre plus grande peur ? Et vos autres phobies ?
Mes phobies ? Je n’ai pas de phobies. Ma plus grande peur, c’est que la Police remonte à moi pour le crime que j’ai commis. Cependant, selon moi, ce n’est pas un crime. J’ai fais justice moi-même. Quand le bateau sera assez loin de mon crime, je quitterai le navire pour rejoindre l’inconnu. C’est là que je serai le mieux pour refaire un semblant de vie. Dans ce navire, je suis un fantôme.
VIII. Citez vos qualités et défauts les plus marqué(e)s ?
voici une liste pour vous aiderMystérieux. Discret. Furtif. Caméléon. Débrouillard. Méfiant. Solitaire. Têtu. Authentique. Persuasif. Imaginatif. Persévérant. Charismatique. Impulsif. Imprévisible. Perturbé. Audacieux. Sportif. Charismatique. Insaisissable.
IX. Avez vous beaucoup d'amis ? Comptez vous vous en faire de nouveaux durant la croisière ?
Les amis ne servent à rien. Ils sont là quand ils ont besoin de vous, mais quand c’est dans l’autre sens, il n’y a plus personne.
X. Comment réagiriez-vous devant une personne qui a besoin d'aide, mais qui peut éventuellement vous nuire ?
Je l’interroge pour juger la situation. J’aime la justice. Cependant, je pense que je lui laisserai le bénéfice du doute, tout en faisant attention à ses gestes. Si je juge qu’elle ne mérite pas mon aide, je passe mon chemin. Je n’hésiterai pas, car ce seul moment pourrait être fatal.